Muséomix : la créativité débridée au profit du patrimoine

Scoop.it watch Oct 07, 2013 1 Comment

See on Scoop.itLe presse-Minute de Cliophile

En 2013, Museomix a connu plusieurs éditions, en France ainsi qu’en Grande-Bretagne (édition dirigée par Mar Dixon à laquelle j’ai participé en tant que WebTeam leader) et au Québec. Voici ce que ces-derniers en disent :

Trois jours intensifs de remue-méninge créatif mariant la technologie à la culture, voilà ce que propose la première expérience Muséomix d’Amérique, du 8 au 10 novembre, au Musée de la civilisation de Québec. Amateurs d’art et passionnés de l’industrie numérique ont rendez-vous dans ce laboratoire vivant initié en France.

Regroupés en équipes, près de 200 «muséomixeurs» exploreront de nouvelles pistes de muséologie numérique, afin de repenser les façons de diffuser le patrimoine, les espaces et les contenus de l’institution. Animation 3D, tablette interactive, projection multimédia, robotisation, on repousse les limites de l’originalité. Le public pourra juger du résultat en fin de journée le dimanche 10 novembre.

Enthousiasmés par leur participation au Muséomix 2012, tenu au Musée gallo-romain de Lyon, des passionnés des milieux muséal et numérique de Québec sont à l’origine de l’implantation de l’événement chez nous. Ils ont formé un collectif Muséomix Québec, sous la présidence de Carl-Frédéric DeCelles, d’iXmédia. Aux yeux de ce dernier, il s’agit «d’un superbe terrain de jeu pouvant servir de tremplin international aux entreprises émergentes des TI».

Pour Michel Côté et Jean Guibal, respectivement directeurs du Musée de la civilisation de Québec et du Musée dauphinois de Grenoble –initiateur du concept Muséomix-, «par son caractère créatif et expressif, cet événement ne peut qu’enrichir la mission muséale. Il s’agit d’un laboratoire qui promet de nouvelles expériences aux visiteurs».

Attrait croissant

Outre Québec, Muséomix 2013 se tiendra simultanément dans quatre musées français (Arts décoratifs de Paris, Histoire de Nantes, Louvre-Lens et Dauphinois de Grenoble) et un musée anglais (Ironbridge Gorge Museums). Cofondateur de Muséomix, Yves-Armel Martin estime que le concept a fait ses preuves en amenant des bonifications concrètes à l’interprétation des œuvres en démonstration. Il précise que plusieurs autres musées ont montré de l’intérêt, dont Washington et São Paulo.

Les partenaires derrière la version québécoise du projet y voient une vitrine pour illustrer du savoir-faire de l’industrie numérique de la Capitale. Les retombées pourront se faire sentir jusque dans les sphères de la formation, car le département Protic du Collège Compagnons est appelé à prêter main-forte au collectif Muséomix Québec.

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Helene Herniou