I am Beeston

Communities - Citizen Actions Juil 19, 2016 No Comments

Heureusement, il ne s’agit pas d’un nouveau hashtag à écrire sur nos comptes Facebook ou Twitter accounts après une autre horrible attaque (terroriste).. Non, il s’agit d’une belle initiative dans ma ville : « I am Beeston » (Je suis Beeston).

Très simplement, la page Facebook de The Beestonian présente, en 50 ou 60 mots, des habitants ou des membres actifs de la ville de Beeston (près de Nottingham, son Robin des Bois et ses collants) et y poste une photo d’eux. Vous y trouvez ainsi des chefs et dirigeants de restaurants, cafés, pubs, des chanteurs, des habitants, des boxeurs, des présidents d’association de sauvegarde du patrimoine, la reine du Carnaval, …

Voici ce qu’a écrit the Beestonian à propos de la campagne :

« We at Beestonian Towers were sad to hear that some of the wonderful non-British Beestonians that make this town so fresh, vital and diverse felt that recent incidents in politics made them feel unwelcome in Beeston. We also were told of an incident when a guy was abused in the street and told to ‘get packing your bags’.
These are, of course, not at all representative of Beeston, but the cowardly acts of bigots. Still, we hate to think of our great Beestonians feeling that this place doesn’t welcome them. We’re a town that benefits massively from the mix we have here, and we should be celebrating this, and showing how we are all, first and foremost, Beestonians.
As such, this week we will be running a celebration of just that, giving a human face to the wonderful people from all over the world who have come to Beeston to make it a better place, and to make it home. We’ve called it ‘I Am Beeston’ : a place is its people.
If you’d like to nominate someone for us to feature here, drop an email to thebeestonian@gmail.com and we’ll be round with our notepad and Box Brownie.
#IAmBeeston »

J’ai eu le grand plaisir de rencontrer Matt, éditeur en chef du Beestonian, et, pour lui, Beeston est un parfait mélange entre une exceptionnelle diversité d’habitants et usagers et un très fort sens de solidarité.

The Beestonian, en tant que magazine papier, est né après qu’un des amis de Matt l’ai fortement poussé à imprimer son blog Beestonia. Après le premier numéro, Matt a reçu un appel d’un restaurant de Beeston qui voulait parrainer le journal. Il a pu ainsi financer la publication d’un second puis rebeulotte pour le troisième numéro et ainsi de suite. Le journal a donc pu avoir plus de pages mais également plus de journalistes et de contributeurs. Sans la force du tissus communautaire de Beeston, le journal ne pourrait être ce qu’il est maintenant.

Cette campagne a débuté après qu’un certain nombre de personnes aient été visé par des actes racistes à la suite du référendum sur »Brexit ». Matt voulait rassurer ses amis et connaissances en leur disant que, oui, ils sont les bienvenus en Grande-Bretagne, qu’ils appartiennent autant que les autres à Beeston (ou tout autre endroit en Grande-Bretagne). Ce sont les contributeurs dy Beestonian qui ont suggéré cette campagne et ont débuté avec les premiers portraits d’habitants venant d’en dehors de la Grande-Bretagne. Avec le succès rntentissant de ces premiers postes, il a été décidé d’éalrgir ces portraits à tous les habitants et membres actifs de Beeston ; ce qui a mené la campagne a une échelle supérieure, attirant de plus en plus de bénévoles pour interviewer mais également être interviewé et permettant ainsi d’atteindre 2 à 3 portraits différents par jour. L’idée est de continuer jusquà fin juillet et d’atteindre une centaine de personnes interviewées. Après, qui sait si tout ceci deviendra un livre (dont les bénéfices seront reversés à une oeuvre caritative) ou continuera un peu plus longtemps. Mais dans tous les cas, nous avons là un instantané de Beeston et de son évolution impressionnante depuis ces 15 dernières années.

Matt a été marqué par ce quelqu’un lui a dit dernièrement « c’est la première fois que je vis dans une ville où il ne semble pas y avoir de classe social » et, en effet, il s’agit bien de ça : mélanger les gens, la véritable valeur de la cité. Matt espère que cette campagne permettra de changer le regard sur la Grande-Bretagne, autant pour ses « nouveaux » arrivants mais également ceux qui sont nés ici et qui, à travers les yeux des autres, redécouvre leur ville.

Pour aller plus loin :

Helene Herniou