Translate original post with Google Translate
La culture pâtit et profite de la crise
Le Monde, par tonet@lemonde.fr
« Dans ces conditions, consumer les crédits culturels, comme le fait la majorité de nos voisins, n’est pas sans péril. C’est passer les arts au brasier capitaliste de la « destruction créatrice » chère à Schumpeter. C’est miser sur le « redoublement de vie » qu’insuffle la crise chez l’homme, selon le mot de Chateaubriand. C’est s’exposer, comme en Grèce ou en Espagne, à une société où une poignée d’artistes (sur) vivent de leur art, cachant une forêt de créateurs réduits à l’amateurisme. Or, certaines forêts éclairent davantage les peuples lorsqu’elles ne flambent pas. Leurs lumières nous aident même, parfois, à comprendre d’où vient l’incendie, et où il va. Pour l’heure, la France considère que la culture fait partie de ces forêts-là, et la protège en conséquence. »
En complément de cet article de La Tribune de l’Art, voici un excellent texte, très intéressant et furieusement effrayant quant à ses comparaisons … à lire !