Je l’ai déjà affirmé, la Culture est en perpétuelle évolution. Cela est dû à sa nature même (elle est le produit de la réflexion de la conception des Hommes pour leur environnement, leur conception de l’esthétique et de leur projection dans l’avenir) mais également aux temps que nous vivons. En effet, les publics ne sont plus les mêmes et n’abordent plus les champs culturels tout à fait de la même manière. Les structures culturelles ne sont plus les mêmes non plus (depuis les objectifs, les formes que celles-ci prennent ou encore leurs décisionnaires) … et que dire de ce fameux -et douloureux !- nerf de la guerre qu’est le financement ? Oui, une guerre qui a fait déjà des « victimes » depuis les oeuvres, en passant par les professionnels (ou aspirant à l’être) des champs culturels qui ne trouvent pas/plus d’employeur ou encore l’abandon de projets ou d’expositions et fermeture d’établissement pour cause de baisse (plus ou moins) drastique de subvention ?
Néanmoins et malgré tout, nombre d’entre nous nous battons pour tout de même proposer aux publics le meilleur. J’ai eu à coeur de prendre « l’excuse » de la Journée internationale des Musées et sa nuit (dont le thème est « Musées (mémoire + créativité) = progrès social », le 18 mai prochain) ainsi que Futur en Seine (du 13 au 23 juin) pour vous parler de ces professionnels qui réussissent à proposer une nouvelle manière d’aborder la Culture, de faire redécouvrir aussi bien en interne qu’auprès des publics extérieurs le musée et ses collections, qui proposent une utilisation réinventée des dispositifs de médiation, … bref qui tirent le meilleur des technologies dites nouvelles et de proposer de bonnes (et parfois nouvelles) pratiques.
Pour ceci, je vous propose une série d’articles-interviews auprès de professionnels de tous poils et de partout en France. Ce cycle de portraits nous mènera ainsi tranquillement à la fin de l’année scolaire, jusqu’à la fin de la saison et en attendant de préparer les ateliers pédagogiques spécial-grandes-vacances !