“Dans un décor constitué de colonnes qui ne sont pas sans évoquer celles de Buren et qui, par leur plasticité même, se prêtent à de nombreuses interprétations et utilisations, quatre comédiens vont incarner trente‑six personnages. Les séquences, plutôt courtes, font défiler sous nos yeux des employés et des « clients » de La Poste et de Pôle emploi, une conseillère au ministère de la Culture, un directeur de théâtre, une patronne d’entreprise d’intérim, des comédiens, l’animateur et les participants à un jeu télévisé, etc. Tous ont en commun d’être confrontés aux divinités de notre société : la sacro‑sainte rentabilité, l’ordre, le pouvoir de l’argent. Certains donnent la main à l’oppresseur, d’autres résistent. L’oppresseur peut également être opprimé comme on le voit dans le cas d’un employé de Pôle emploi. Dans tous les cas, ce que l’auteur donne à voir, c’est la déshumanisation du monde dans lequel nous vivons.”
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