CapCom – La com publique est morte, vive le cloud public ! via @virginiemahe
Cet article présente le très grand avantage de remettre un peu les différents évènements qui jalonnent la communication ces derniers temps -et particulièrement la question de l’investissement sur les réseaux- en perspective.
Si l’écrivain s’attache au champ des collectivités territoriales, nombre de ses remarques sont totalement transposables telle :
“Dit autrement, on sent bien que sur ces sujets, il conviendra rapidement de ne plus considérer l’innovation comme une fin en soi, mais bien comme un outil de médiation. Plus performant, plus efficace et plus rapide que les traditionnels, mais ne restant qu’un moyen, pas un objectif. Il ne s’agit donc pas d’une course gratuite à l’innovation, mais bien d’une réflexion, forcément globale, sur la manière de concevoir désormais les services publics.”
Autre remarque (qui me semble n’être vraie qu’en partie) : ”
Ainsi, les collectivités ont-elles découvert la notion du SoLoMo, qui désigne l’actuelle – et sans doute irréversible – convergence entre les réseaux sociaux So, la géolocalisation et l’information locale, donc de proximité Lo et les attentes de services accessibles en toute mobilité et à n’importe quelle heure Mo. En somme, une info de suite utilisable, sans se déplacer dans une administration et disponible à son gré.”
Enfin, ce plaidoyer qu’on aimerait que tout décideur ait bien en tête : “
les directions de communication remplissent la mission qu’elles seules (théoriquement) peuvent mener correctement : celle de la définition préalable de la stratégie à concevoir sur ces sujets, donc de la cohérence globale à préserver entre tous ces supports, ceux qui nous contraignent désormais à ne plus envisager la communication qu’à 360°. Et, surtout, qui nous imposent d’avoir toujours un temps d’avance en observant, analysant et devançant en temps réels les attentes et besoins des populations. Qui demandent, en somme, à l’instar du marketing territorial, à se fonder sur la demande, et non plus sur la seule offre. Le tout, en tâchant de dessiner des univers locaux où l’humain et les relations entre humains restent les principaux enjeux. Et en principe, ça on sait le faire !”